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questions – réponses

Le glaucome

Le glaucome, c’est quoi ?

Le glaucome est une maladie du nerf optique. En fait, il n’y a pas « un glaucome » mais plusieurs sortes de glaucome (glaucome à angle ouvert, à angle fermé, pigmentaire etc.) Cela correspond le plus souvent à un problème de régulation de la pression intra-oculaire. Attention, la pression intra-oculaire n’a rien à voir avec la pression artérielle ! Pourtant, en pratique, tout comme il existe de nombreuses personnes atteintes d’hypertension artérielle, beaucoup de gens souffrent d’hypertension intra-oculaire et sans le savoir… ce qui peut conduire à un glaucome. On parle de glaucome lorsque le nerf optique, câble électrique reliant l’œil au cerveau, est abîmé. Pour savoir s’il y a des lésions, deux examens peuvent aider. Le premier, l’OCT, sorte de scanner qui utilise les ultrasons et non les rayons X, permet de déterminer la quantité de fibres nerveuses dans ce nerf optique. C’est un examen anatomique. Le deuxième, appelé champ visuel, est un outil testant le fonctionnement du nerf optique grâce à des stimuli lumineux. En cas de lésion du nerf optique, les fibres nerveuses contenues dans le nerf transmettent mal le message et alors il manque des morceaux d’image. C’est ce que vérifie le test du champ visuel. L’OCT et le champ visuel permettent donc de définir si l’hypertension oculaire a eu des répercussions sur le nerf optique. Si tel est le cas, on peut évoquer le diagnostic de glaucome.

Peut-on dépister un glaucome ?

Oui, lors d’une consultation, on peut mesurer la pression des yeux (qui est ajustée en fonction de l’épaisseur de la cornée ou « pachymétrie) et analyser l’angle irido-cornéen à l’aide d’un gonioscope. C’est en effet au niveau de cet angle que se situent certains éléments nous permettant de définir s’il y a des facteurs de risque de développer un glaucome.

Peut-on traiter un glaucome ?

On peut surtout prévenir son apparition et son aggravation ! L’objectif est de contrôler les facteurs de risque ou l’excès de pression oculaire pour limiter la plupart du temps l’apparition du glaucome, c’est-à-dire le stade à partir duquel le nerf optique est déjà endommagé. Malheureusement, parfois le glaucome est déjà présent lors du dépistage. Dans ces cas-là, on peut discuter d’un traitement local, collyres ou laser quand le type de glaucome s’y prête. Mais lorsque la situation se détériore ou si le glaucome est avancé, il faut réaliser une intervention chirurgicale au bloc opératoire.

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La cataracte

Est-ce que j’ai la cataracte ?

A cette question si souvent posée, la réponse est forcément oui un jour ! En effet, à l’intérieur de l’œil existe une lentille appelée « cristallin ». Celle-ci a une fonction optique et permet longtemps de faire l’autofocus vision de loin/vision de près. Mais un jour, cette lentille, suspendue par des fibres comme un hamac, perd sa souplesse car les fibres deviennent rigides. C’est ce qu’on nomme la « presbytie ». Puis la deuxième étape de vieillissement du cristallin, c’est lorsqu’il devient jaune, moins transparent. C’est le phénomène de « cataracte ». Alors oui, nous aurons tous un jour la presbytie et tous un jour la cataracte !

Dois-je me faire opérer ?

Malheureusement, il n’existe pas de collyres pour faire disparaître la cataracte. Pour le moment, seule la chirurgie permet de corriger ce problème. Mais est-ce que toute cataracte doit être opérée ? Non, la cataracte est comme un fruit, elle doit d’abord mûrir. C’est seulement si la vision se détériore ou si des symptômes apparaissent et deviennent invalidants (difficulté en conduite de nuit, halos lumineux autour des objets, aspect festonné des lumières) que l’on doit proposer une chirurgie.

Quel implant choisir ?

Lorsque l’on procède au retrait de la cataracte, on doit remplacer cette lentille par une lentille artificielle car le cristallin a initialement un pouvoir optique. Ce cristallin artificiel sera laissé en place durant la chirurgie pour tout le reste de la vie. Il existe plusieurs modèles qui sont comme des verres de lunettes. Les implants de première génération, dits « sphériques », ont longtemps été les seuls disponibles. L’évolution des implants permet aujourd’hui d’utiliser des lentilles asphériques qui donnent une meilleure résolution de l’image. Enfin, d’autres implants permettent de ne plus porter de lunettes ou en tout cas de limiter leur usage, ce sont les implants à profondeur de champ. Le choix du cristallin artificiel est défini avec l’aide de votre chirurgien qui pourra vous dire si votre œil est éligible à tout type d’implant ou si certains sont plus conseillés.

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La myodésopsie

J’ai une tâche noire qui bouge et qui me suit partout, qu’est-ce que c’est ?

Ces petites tâches noires ou translucides qui suivent votre regard, tel un essuie-glace, correspondent à une liquéfaction de la gélatine, nommée vitré, située à l’intérieur de l’oeil. Elles apparaissent plus ou moins tôt dans la vie et sont extrêmement fréquentes. Le terme scientifique pour décrire ces « mouches volantes » est « myodésopsies ».

Alors si c’est fréquent, je ne dois pas m’inquiéter ?

La plupart du temps, cette liquéfaction est sans conséquence et traduit un phénomène naturel. Néanmoins, le vitré étant fixé à la rétine, c’est-à-dire le tissu couvrant l’intérieur de l’oeil, il peut créer un trou ou une déchirure dans cette rétine. Si cette brèche n’est pas dépistée, elle peut se compliquer d’un décollement de rétine. Il est donc nécessaire, lors de l’apparition de ces myodésopsies, de venir consulter un ophtalmologue, sous 24 heures. La présence de flashs lumineux, tels des feux d’artifice, est aussi une traduction de ce phénomène tractionnel sur la rétine et doit être pris au sérieux.

Existe-t-il un traitement ?

Il n’existe pas de traitement des mouches volantes. Il faut les laisser voler et le cerveau finit par s’y habituer. On les ressent plus fréquemment s’il y a beaucoup de lumière, quand il y a de la neige, si le ciel est bleu ou lorsque l’on est fatigué ou stressé. En revanche, si une déchirure s’est formée sur la rétine, il faut la protéger par du laser dans le but d’éviter l’apparition d’un décollement de rétine, qui nécessite une vraie chirurgie s’il est présent. Ces mouches sont comme un signe d’alerte du cerveau. En effet, le cerveau « sait voir » à travers différentes structures (rétine, cristallin, cornée etc.) mais il prévient qu’un nouvel événement vient de survenir. Il faut donc l’écouter et faire examiner ces nouveaux « objets volants non identifiés » !

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La surface oculaire

J’ai comme du sable dans les yeux et mes yeux sont rouges et brûlent en permanence, que puis-je faire ?

Ces symptômes sont très fréquents et correspondent à des anomalies de la paupière et de la surface oculaire. La paupière a deux fonctions importantes, la première est de protéger l’oeil, la seconde est de libérer une substance grasse, le meibum, qui stabilise l’eau des larmes à la surface des yeux. Si les glandes contenant le meibum sont obstruées, le film lacrymal est de mauvaise qualité et sèche beaucoup plus vite. Par conséquent, le premier réflexe doit être de masser la paupière avec des compresses imbibées d’eau tiède à chaude. Le massage s’effectuer durant une à deux minutes, d’abord en rond, puis latéralement. En effet, la chaleur va ramollir le meibum et le mouvement sur la paupière va permettre d’évacuer le contenu des glandes. Ainsi, le film lacrymal sera de meilleure qualité. En complément de cette hygiène palpébrale, des larmes artificielles peuvent être employées pour adoucir la surface des yeux.

Est-ce que je peux me maquiller ?

Oui, l’inflammation des paupières n’est pas une réelle contre-indication à l’utilisation des cosmétiques. Toutefois, il ne faut pas négliger l’hygiène des paupières si l’on veut pouvoir continuer à se maquiller ! Sinon, l’oeil restera irrité.

Mes yeux me brûlent énormément avec les gouttes pour le glaucome, dois-je les arrêter ?

Non, il ne faut jamais suspendre un traitement sans avis préalable ! Parlez-en plutôt à votre médecin. Il peut s’agir d’un effet secondaire des gouttes, notamment à cause des conservateurs présents dans les flacons de gouttes. Les conservateurs permettent de stabiliser les molécules dans les petites bouteilles mais ils sont extrêmement corrosifs pour la surface oculaire. Dans la mesure du possible, l’emploi des collyres en monodoses est à privilégier.

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Le glaucome

Le glaucome, c’est quoi ?

Le glaucome est une maladie du nerf optique. En fait, il n’y a pas « un glaucome » mais plusieurs sortes de glaucome (glaucome à angle ouvert, à angle fermé, pigmentaire etc.) Cela correspond le plus souvent à un problème de régulation de la pression intra-oculaire. Attention, la pression intra-oculaire n’a rien à voir avec la pression artérielle ! Pourtant, en pratique, tout comme il existe de nombreuses personnes atteintes d’hypertension artérielle, beaucoup de gens souffrent d’hypertension intra-oculaire et sans le savoir… ce qui peut conduire à un glaucome. On parle de glaucome lorsque le nerf optique, câble électrique reliant l’œil au cerveau, est abîmé. Pour savoir s’il y a des lésions, deux examens peuvent aider. Le premier, l’OCT, sorte de scanner qui utilise les ultrasons et non les rayons X, permet de déterminer la quantité de fibres nerveuses dans ce nerf optique. C’est un examen anatomique. Le deuxième, appelé champ visuel, est un outil testant le fonctionnement du nerf optique grâce à des stimuli lumineux. En cas de lésion du nerf optique, les fibres nerveuses contenues dans le nerf transmettent mal le message et alors il manque des morceaux d’image. C’est ce que vérifie le test du champ visuel. L’OCT et le champ visuel permettent donc de définir si l’hypertension oculaire a eu des répercussions sur le nerf optique. Si tel est le cas, on peut évoquer le diagnostic de glaucome.

Peut-on dépister un glaucome ?

Oui, lors d’une consultation, on peut mesurer la pression des yeux (qui est ajustée en fonction de l’épaisseur de la cornée ou « pachymétrie) et analyser l’angle irido-cornéen à l’aide d’un gonioscope. C’est en effet au niveau de cet angle que se situent certains éléments nous permettant de définir s’il y a des facteurs de risque de développer un glaucome.

Peut-on traiter un glaucome ?

On peut surtout prévenir son apparition et son aggravation ! L’objectif est de contrôler les facteurs de risque ou l’excès de pression oculaire pour limiter la plupart du temps l’apparition du glaucome, c’est-à-dire le stade à partir duquel le nerf optique est déjà endommagé. Malheureusement, parfois le glaucome est déjà présent lors du dépistage. Dans ces cas-là, on peut discuter d’un traitement local, collyres ou laser quand le type de glaucome s’y prête. Mais lorsque la situation se détériore ou si le glaucome est avancé, il faut réaliser une intervention chirurgicale au bloc opératoire.

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La cataracte

Est-ce que j’ai la cataracte ?

A cette question si souvent posée, la réponse est forcément oui un jour ! En effet, à l’intérieur de l’œil existe une lentille appelée « cristallin ». Celle-ci a une fonction optique et permet longtemps de faire l’autofocus vision de loin/vision de près. Mais un jour, cette lentille, suspendue par des fibres comme un hamac, perd sa souplesse car les fibres deviennent rigides. C’est ce qu’on nomme la « presbytie ». Puis la deuxième étape de vieillissement du cristallin, c’est lorsqu’il devient jaune, moins transparent. C’est le phénomène de « cataracte ». Alors oui, nous aurons tous un jour la presbytie et tous un jour la cataracte !

Dois-je me faire opérer ?

Malheureusement, il n’existe pas de collyres pour faire disparaître la cataracte. Pour le moment, seule la chirurgie permet de corriger ce problème. Mais est-ce que toute cataracte doit être opérée ? Non, la cataracte est comme un fruit, elle doit d’abord mûrir. C’est seulement si la vision se détériore ou si des symptômes apparaissent et deviennent invalidants (difficulté en conduite de nuit, halos lumineux autour des objets, aspect festonné des lumières) que l’on doit proposer une chirurgie.

Quel implant choisir ?

Lorsque l’on procède au retrait de la cataracte, on doit remplacer cette lentille par une lentille artificielle car le cristallin a initialement un pouvoir optique. Ce cristallin artificiel sera laissé en place durant la chirurgie pour tout le reste de la vie. Il existe plusieurs modèles qui sont comme des verres de lunettes. Les implants de première génération, dits « sphériques », ont longtemps été les seuls disponibles. L’évolution des implants permet aujourd’hui d’utiliser des lentilles asphériques qui donnent une meilleure résolution de l’image. Enfin, d’autres implants permettent de ne plus porter de lunettes ou en tout cas de limiter leur usage, ce sont les implants à profondeur de champ. Le choix du cristallin artificiel est défini avec l’aide de votre chirurgien qui pourra vous dire si votre œil est éligible à tout type d’implant ou si certains sont plus conseillés.

questions – réponses

La myodésopsie

J’ai une tâche noire qui bouge et qui me suit partout, qu’est-ce que c’est ?

Ces petites tâches noires ou translucides qui suivent votre regard, tel un essuie-glace, correspondent à une liquéfaction de la gélatine, nommée vitré, située à l’intérieur de l’oeil. Elles apparaissent plus ou moins tôt dans la vie et sont extrêmement fréquentes. Le terme scientifique pour décrire ces « mouches volantes » est « myodésopsies ».

Alors si c’est fréquent, je ne dois pas m’inquiéter ?

La plupart du temps, cette liquéfaction est sans conséquence et traduit un phénomène naturel. Néanmoins, le vitré étant fixé à la rétine, c’est-à-dire le tissu couvrant l’intérieur de l’oeil, il peut créer un trou ou une déchirure dans cette rétine. Si cette brèche n’est pas dépistée, elle peut se compliquer d’un décollement de rétine. Il est donc nécessaire, lors de l’apparition de ces myodésopsies, de venir consulter un ophtalmologue, sous 24 heures. La présence de flashs lumineux, tels des feux d’artifice, est aussi une traduction de ce phénomène tractionnel sur la rétine et doit être pris au sérieux.

Existe-t-il un traitement ?

Il n’existe pas de traitement des mouches volantes. Il faut les laisser voler et le cerveau finit par s’y habituer. On les ressent plus fréquemment s’il y a beaucoup de lumière, quand il y a de la neige, si le ciel est bleu ou lorsque l’on est fatigué ou stressé. En revanche, si une déchirure s’est formée sur la rétine, il faut la protéger par du laser dans le but d’éviter l’apparition d’un décollement de rétine, qui nécessite une vraie chirurgie s’il est présent. Ces mouches sont comme un signe d’alerte du cerveau. En effet, le cerveau « sait voir » à travers différentes structures (rétine, cristallin, cornée etc.) mais il prévient qu’un nouvel événement vient de survenir. Il faut donc l’écouter et faire examiner ces nouveaux « objets volants non identifiés » !

questions – réponses

La surface oculaire

J’ai comme du sable dans les yeux et mes yeux sont rouges et brûlent en permanence, que puis-je faire ?

Ces symptômes sont très fréquents et correspondent à des anomalies de la paupière et de la surface oculaire. La paupière a deux fonctions importantes, la première est de protéger l’oeil, la seconde est de libérer une substance grasse, le meibum, qui stabilise l’eau des larmes à la surface des yeux. Si les glandes contenant le meibum sont obstruées, le film lacrymal est de mauvaise qualité et sèche beaucoup plus vite. Par conséquent, le premier réflexe doit être de masser la paupière avec des compresses imbibées d’eau tiède à chaude. Le massage s’effectuer durant une à deux minutes, d’abord en rond, puis latéralement. En effet, la chaleur va ramollir le meibum et le mouvement sur la paupière va permettre d’évacuer le contenu des glandes. Ainsi, le film lacrymal sera de meilleure qualité. En complément de cette hygiène palpébrale, des larmes artificielles peuvent être employées pour adoucir la surface des yeux.

Est-ce que je peux me maquiller ?

Oui, l’inflammation des paupières n’est pas une réelle contre-indication à l’utilisation des cosmétiques. Toutefois, il ne faut pas négliger l’hygiène des paupières si l’on veut pouvoir continuer à se maquiller ! Sinon, l’oeil restera irrité.

Mes yeux me brûlent énormément avec les gouttes pour le glaucome, dois-je les arrêter ?

Non, il ne faut jamais suspendre un traitement sans avis préalable ! Parlez-en plutôt à votre médecin. Il peut s’agir d’un effet secondaire des gouttes, notamment à cause des conservateurs présents dans les flacons de gouttes. Les conservateurs permettent de stabiliser les molécules dans les petites bouteilles mais ils sont extrêmement corrosifs pour la surface oculaire. Dans la mesure du possible, l’emploi des collyres en monodoses est à privilégier.